Dans cette cabane, je stocke tous les outils que j’utilise pour entretenir quotidiennement mes cultures !
Quand j’exerce mon métier, je respecte les 8 principes de durabilité suivants :
Les cultures de plein champ ne nécessitent pas d’infrastructure, mais les légumes sont exposés aux intempéries. Les producteurs et productrices encourent ainsi un risque.
Les légumes de plein champ typiques sont les salades, les choux, les carottes, les poireaux, les épinards ou encore les betteraves.
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JE RÉDUIS L’USAGE DES PRODUITS PROTECTION DES PLANTES
Grâce à la lutte biologique et intégrée, j’ai effectué en 2020 ma 4e récolte de tomates cerises «zéro traitement». La 5e est en route !
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Je préserve la qualité et les ressources en eau
En pleine terre comme dans la serre, je n’utilise que le strict nécessaire en eau grâce à un arrosage localisé. Saviez-vous que les besoins en eau sont 10x moins importants sous serre qu’en pleine terre du fait de son utilisation en cycle fermé?
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Je préserve la qualité de notre terre
J’utilise des couverts végétaux entre deux cultures pour favoriser la vie du sol, accroître sa fertilité, prévenir son érosion, augmenter la masse organique et réduire les engrais.
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Je favorise la biodiversité et je protège les insectes pollinisateurs
Mes collègues maraîchers et moi avons été les pionniers dans l’utilisation des pollinisateurs naturels, tels que les bourdons. Ceux-ci butinent les fleurs et rapportent le pollen et le nectar dans la ruche pour nourrir toute la colonie.
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Je réduis la consommation d’énergie fossile et les émissions de gaz à effets de serre
Grâce aux panneaux solaires et aux écrans thermiques installés sur mes serres en campagne, je limite considérablement ma consommation d’énergie !
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Je valorise mes déchets et m’efforce de les réduire au maximum
Je recours au tri sélectif et je valorise tous mes déchets. L’ensemble du matériel que j’emploie est biodégradable ou recyclable.
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Je favorise une relation économique durable avec les parties prenantes
Les défis mondiaux se jouent d’abord à l’échelle locale. C’est pourquoi je porte une attention toute particulière dans tout ce que j’entreprends afin de tisser des liens durables et de proximité avec mes collaborateurs, partenaires et visiteurs.
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Je développe une entreprise humaine et garantis un respect des thématiques sociales
J’optimise les conditions de travail de mes employés, notamment à travers l’automatisation, les cultures à hauteur d’homme, ou encore par l’attention que je porte à leur bien-être et à leur apprentissage.
Les 30’000 tonnes de fruits et légumes qui transitent chaque année à Genève proviennent d’une agriculture respectueuse et les producteurs sont soumis à des réglementations fédérales et cantonales très strictes.
Souhaitant aller plus loin dans leur amélioration continue, les maraîchers genevois se sont engagés dans une démarche de développement durable complète sur l’ensemble de leur filière axée sur trois priorités : la santé, la qualité́ et le respect des hommes et de l’environnement.
La plupart des producteurs de fruits et légumes sont rassemblés autour d’un projet commun de développement durable. Ils s’efforcent de penser, expérimenter et développer une agriculture d’avenir comme troisième voie avec l’agriculture biologique et l’agriculture raisonnée, le tout dans une démarche d’amélioration permanente dans un domaine qui évolue constamment et fait face à de plus en plus de contraintes.
