Cultures en pleine terre

La terre du maraîcher 

Le saviez-vous ?
La zone agricole du canton de Genève représente 45% du territoire, soit 12’733 hectares!
La production maraîchère est la 2e filière la plus importante de l’agriculture suisse. A Genève, les maraîchers et maraîchères cultivent plus d’une centaine de variétés de légumes, en plein champ ou sous serre.

Les cultures de plein champ ne nécessitent pas d’infrastructure, mais les légumes sont exposés aux intempéries. Les producteurs et productrices encourent ainsi un risque.
Les légumes de plein champ typiques sont les salades, les choux, les carottes, les poireaux, les épinards ou encore les betteraves.

LA ROTATION DES CULTURES

Qu’est-ce que la rotation des cultures ?
C’est une planification des cultures qui veille à ne pas cultiver plusieurs fois de suite un même légume au même endroit du potager.
La rotation a été mise en place en réponse à l’appauvrissement du sol, ainsi qu’à l’augmentation des maladies et des ravageurs qui se produisent lorsque l’on fait pousser plusieurs années à la suite les mêmes légumes dans le même champ.
A Genève, la rotation des cultures suit les principes de la lutte intégrée. C’est une approche agro-environnementale, basée sur l’expérimentation et l’observation, qui permet de gérer les cultures en considérant l’environnement comme un allié.

Voici un exemple de rotation par famille de légume sur 3 parcelles :

  • La parcelle n° 1 reçoit les Ombellifères : poireaux, carottes, céleris
  • La parcelle n° 2 reçoit les Crucifères : choux, raves
  • La parcelle n° 3 reçoit les Cucurbitacées : courgettes
  • Et l’année d’après, on fait tourner : les Ombellifères seront cultivés sur la parcelle n° 2, les Crucifères sur la n° 3 et les Cucurbitacées sur la n° 1.

Autrefois, les familles paysannes possédaient une cave fraîche et sombre, dans laquelle elles entreposaient leurs provisions pour l’hiver.
Parmi ces provisions, on trouvait des légumes pouvant être conservés, tels les carottes, les choux ou les oignons. Ces derniers fournissaient de précieuses vitamines et des fibres alimentaires à la famille pendant l’hiver.
Aujourd’hui, ce sont les maraîchers et les maraîchères qui prennent en charge le stockage et ils approvisionnent directement les magasins avec la marchandise conservée dans leurs entrepôts modernes. Ainsi, durant la saison froide, les rayons des magasins peuvent être remplis de légumes de saison de production indigène.

En hiver également, les consommateurs peuvent acheter des tomates ou des concombres, or ceux-ci ne proviennent pas de Suisse; ils sont importés. Une alimentation conforme à la saison avec des légumes de garde indigènes est écologiquement judicieuse, plus particulièrement en hiver. Complétée par des légumes frais d’hiver, tels le rampon, la chicorée pain de sucre, la chicorée, les légumes de garde que sont les carottes, les betteraves, le chou rouge, le chou, le céleri-pomme etc., garnissent les assiettes d’une large palette de couleurs et de vitamines.

Je suis un PLUVIOMÈTRE!

Je sers à mesurer la quantité d’eau de pluie.

Grâce à moi, les maraîchers et les maraîchères peuvent connaître la quantité d’eau apportée par la pluie et adapter leur arrosage en fonction des besoins. Je permets ainsi d’économiser la ressource en eau.

Le pluviomètre est un instrument météorologique destiné à mesurer la quantité de précipitations (surtout la pluie) tombée pendant un intervalle de temps donné en un endroit1. L’un des plus communs dans les stations météorologiques, il en existe différents types, certains à mesure directe et d’autres automatiques. Ces derniers peuvent être reliés à des enregistreurs en continu de la hauteur d’eau des précipitations et sont alors appelés pluviographes.
Les données obtenues par le pluviomètre, comme toutes les mesures, sont sujettes à certaines erreurs dues aux conditions environnementales, à la conception de l’appareil et à sa position par rapport aux obstacles environnants. Cependant, l’utilisation d’un réseau de tels instruments permet de planifier les cultures, les besoins en irrigation, le potentiel hydro-électrique et même d’émettre des avis aux populations en cas de pluies torrentielles. Ils peuvent également servir à l’étalonnage d’un radar météorologique en comparant les quantités obtenues par les deux instruments.

Deux parties d’un pluviomètre à lecture directe. À la gauche se trouve une éprouvette graduée surmontée d’un entonnoir, lesquels sont introduits dans le cylindre à la droite. À la droite du cylindre se trouve un tuyau métallique qui sert à évacuer le surplus de précipitations accumulées (ce tuyau est souvent raccordé à une conduite qui plonge dans la terre).

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